Saint-Marc, le 1er juin 2025 –
L’atmosphère était électrique ce dimanche matin devant l’église catholique de Saint-Marc, où une centaine de fidèles en colère ont posé un acte inédit en verrouillant les grilles du lieu de culte dès l’aube. Leur objectif : empêcher la tenue de la messe dominicale et exiger le départ immédiat du curé Venel Suffrard, accusé de corruption dans la gestion des fonds paroissiaux.
Les protestataires, visiblement déterminés, ont encerclé l’édifice religieux, brandissant des pancartes dénonçant ce qu’ils qualifient de "dérive administrative" et de "trahison spirituelle". Selon leurs dires, la mauvaise gestion du curé comprometrait non seulement les finances de la paroisse, mais également l’image et la mission de l’Église dans la communauté. "L’Église ne peut pas être un lieu de scandale. Nous demandons des comptes. Trop, c’est trop !" a lancé l’un des fidèles, tout en appelant les autorités ecclésiastiques à intervenir sans délai.
Ce mouvement de contestation révèle une fracture profonde entre une partie du clergé local et de nombreux fidèles. Depuis plusieurs mois, des rumeurs circulaient au sein de la communauté sur une supposée mauvaise gestion des dons, des fonds de la paroisse, et des projets de rénovation restés inachevés. La mobilisation de ce 1er juin semble marquer le point culminant d’un mécontentement longtemps contenu.
En marge de la protestation, d’autres fidèles, moins nombreux mais tout aussi fervents, ont tenté de calmer les esprits. Rassemblés sur le côté de l’église, ils ont plaidé pour une approche plus mesurée. "On peut ne pas être d’accord avec le prêtre, mais cela ne justifie pas la fermeture de la maison de Dieu. Il faut dialoguer, pas bloquer", a déclaré une paroissienne, visiblement attristée par la tournure des événements.
Jusqu’à l’heure où nous mettons sous presse, aucune déclaration officielle n’a été émise par le diocèse concernant cette crise qui ébranle la paroisse de Saint-Marc. Les manifestants, eux, ne comptent pas baisser les bras. Ils promettent de maintenir la pression jusqu’à ce qu’un changement concret soit observé, espérant, selon leurs mots, "sauver l’âme de la communauté."
Cette situation sans précédent soulève des questions de gouvernance au sein de l’Église locale et appelle à une réponse urgente des autorités religieuses. Entre colère et appel au dialogue, la paroisse de Saint-Marc traverse une tempête qui, si elle n’est pas résolue rapidement, risque d’éroder davantage la confiance des fidèles.
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