Port-au-Prince, le 1er octobre 2024.-
Dans un contexte politique aussi fragile qu'Haïti, certains cherchent activement à saboter le Conseil Présidentiel de Transition (CPT), institué pour rétablir une stabilité après trois ans de crises. Rénald Lubérice, représentant de la Plateforme Résistance Démocratique (RED), a exprimé ses préoccupations sur les stratégies mises en place pour provoquer l'effondrement du CPT. Selon lui, ces tentatives non seulement fragilisent la transition politique en cours, mais entraîneront également des conséquences désastreuses pour ceux qui les orchestrent.
Dans une lettre adressée à ses partisans, Lubérice explique que certains acteurs tentent de rendre le CPT dysfonctionnel par des actions politico-juridiques, visant à saper les mécanismes décisionnels du conseil. Des stratégies médiatiques visant à manipuler l'opinion publique font également partie de cette campagne de déstabilisation.
Le Conseil Présidentiel de Transition : un pilier à sauvegarder
Le CPT, mis en place suite à l'Accord du 3 avril 2024, incarne un équilibre entre les différentes tendances politiques haïtiennes, selon Lubérice. Il s'oppose fermement à l'idée d'éclater le conseil ou de le remplacer par un Haut Conseil de Transition (HCT). Pour lui, il est crucial de préserver cette structure, car sa dissolution entraînerait l'effondrement du processus de transition et exposerait le pays à de nouvelles vagues d'instabilité.
Une économie de la grandeur en jeu
Lubérice souligne que l'État haïtien reste le cœur de ce qu'il appelle "l'économie de la grandeur". Les tentatives visant à saboter le CPT ne sont que l'expression d'une lutte féroce pour l'accès au pouvoir, une dynamique ancrée dans la culture politique haïtienne. En cherchant à détruire le CPT, les opposants risquent de se retrouver eux-mêmes exclus du processus de transition, perdant ainsi toute influence dans le futur gouvernement.
Le pari risqué des détracteurs
Les opposants au CPT semblent oublier qu'en cas de dysfonctionnement du conseil, le gouvernement perdrait immédiatement sa légitimité. En cherchant à provoquer des démissions ou des divisions internes, ils prennent le risque de détruire les fondations mêmes qui permettent à Haïti de progresser vers des élections et un référendum constitutionnel. Rénald Lubérice appelle donc à la prudence et à la responsabilité de toutes les forces politiques engagées dans cette transition historique.
Ceux qui œuvrent à la destruction du Conseil Présidentiel de Transition pourraient se retrouver les premiers perdants. Alors que le pays lutte pour sortir de l'instabilité, saboter cette institution centrale serait un acte d'autodestruction pour ses opposants. Plus que jamais, il est dans l'intérêt national de soutenir et de renforcer le CPT afin d'assurer un avenir stable pour Haïti.
La Rédaction de StandardMania
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