Ce vendredi 8 novembre, le Conseil Présidentiel de Transition a tranché : Garry Conille, nommé à deux reprises Premier ministre, voit à nouveau son mandat interrompu pour incapacité et insubordination. Avec une majorité décisive, le Conseil met fin à une ère controversée, renvoyant Conille aux États-Unis. Le processus de succession est déjà engagé, avec Alix Didier Fils-Aimé en tête pour le remplacer.
Port-au-Prince, le 8 novembre 2024.-
Ce vendredi matin, après une rencontre décisive entre le Premier ministre Garry Conille et le Conseil Présidentiel de Transition, une étape majeure a été franchie dans le paysage politique haïtien. En effet, le Conseil a adopté une résolution qui officialise la révocation de Garry Conille de son poste de Premier ministre, marquant ainsi la fin d'un mandat pour le moins tumultueux. Avec une majorité de 5 voix sur les 7 membres votants du Conseil, la décision a été tranchée : Garry Conille est désormais contraint de quitter ses fonctions et de retourner aux États-Unis pour retrouver sa famille.
Les documents officiels de cette décision ont déjà été transmis pour publication dans Le Moniteur, journal officiel de la République, selon une source proche du Villa d’Accueil, résidence officielle du CPT. Cette révocation sonne comme un coup de tonnerre, bien que les raisons invoquées — incapacité et insubordination — rappellent le scénario de 2012, lorsqu’il avait déjà été démis de ses fonctions pour des motifs similaires.
À deux reprises, Garry Conille avait été choisi pour occuper la fonction de Premier ministre d'Haïti. Son parcours est désormais marqué par une récurrence dans les tensions au sommet de l’État, mais également par une incapacité manifeste à instaurer une collaboration harmonieuse avec les instances dirigeantes, notamment le Conseil Présidentiel de Transition. Son mandat, interrompu une fois de plus, laisse une empreinte controversée au sein de la scène politique haïtienne, soulevant des questions sur la continuité et la stabilité du leadership en Haïti.
Le processus de remplacement de Garry Conille est déjà en marche, et un nom émerge : celui d'Alix Didier Fils-Aimé. Ce dernier pourrait être désigné pour prendre la relève, sous réserve d’une consultation prochaine.
L’opinion publique et les observateurs internationaux attendent avec impatience de voir si ce changement pourra apporter une dynamique nouvelle, apaiser les tensions, et renforcer les institutions dans un contexte politique toujours aussi sensible et complexe.
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Le CPT est sous les traits de « la guerre classique » où chaque membre du groupe détermine son effort conflictuel dans le but d’obtenir une récompense associée à la victoire. Le CPT se retrouve aujourd’hui, semble-il, en état de décomposition intellectuelle, politique et même morale depuis que le directeur de la BNC ait « vendu la mèche » sur les allégations d’un pacte de corruption pour sa reconduction à la tête de l’institution publique. Les attributions du CPT n’est pas prévu dans aucun texte constitutionnel. Le CPT ne dispose d’aucun pouvoir de provoquer la démission du gouvernement ou de ses ministres. Le décret de nomination du Premier ministre et de ses ministres ne peut être contesté. Cette décision entre dans la catégorie des actes dits « de gouvernement » qui, en droit administratif, sont des actes qui échappent à tout recours contentieux en annulation ou en indemnisation, dans la mesure où de tels actes touchent aux rapports entre pouvoirs constitutionnels. Un changement de Premier ministre ne peut se faire que sur la démission de ce dernier, entraînant par voie de conséquence la chute du gouvernement qu’il dirige.
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