Nenel Cassy : dix-sept jours de repos forcé, retour triomphal au soleil


Après dix-sept jours passés derrière les barreaux pour ses présumés liens avec les gangs, l’ancien sénateur des Nippes, Nenel Cassy, a retrouvé sa liberté ce mardi 19 août 2025, par décision du commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Frantz Monclair. Une libération qui fait déjà parler autant que son incarcération.

Delmas, 19 août 2025 –

Ce mardi 19 août 2025, Port-au-Prince a vécu un de ces épisodes politico-judiciaires dont seul Haïti a le secret. L’ancien sénateur des Nippes, Nenel Cassy, sanctionné par les États-Unis et le Canada pour ses liens supposés avec des gangs armés, a finalement retrouvé sa liberté après dix-sept jours passés derrière les barreaux. Un petit séjour qu’il décrit déjà, à demi-mot, comme une "retraite spirituelle" forcée.

C’est le commissaire du gouvernement de la capitale, Me Frantz Monclair, qui, après de longues heures d’audition, a jugé bon de rendre au peuple haïtien son ex-parlementaire. "Circulez, y’a rien à voir", semble dire la décision, au grand soulagement des partisans de Cassy qui, depuis plusieurs jours, occupaient les abords du tribunal avec plus d’énergie que les supporters du Real Madrid un soir de Ligue des Champions.

L’affaire tombe à point nommé : la veille, Marc Justin venait tout juste d’être installé à la tête de la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ). Premier geste d’autorité ? Transférer le dossier brûlant de l’ancien sénateur au Parquet de Port-au-Prince. Manière subtile de dire : “Pas mon problème, occupez-vous-en !” Résultat : Monclair hérite du dossier, écoute religieusement les explications de Cassy, et décide que la démocratie haïtienne survivra mieux avec l’ex-sénateur dehors que dedans.


Face aux journalistes, Cassy, égal à lui-même, a balayé les accusations avec le sérieux d’un acteur récitant son rôle favori. "Je suis victime d’une machination politique", a-t-il déclaré, entouré de ses avocats et de ses supporters qui avaient déjà préparé les slogans de victoire comme s’il venait de remporter la Coupe du Monde. Le tout sous des cris de joie, des klaxons, et même quelques feux d’artifice improvisés par des mains expertes.

Pendant ces deux semaines et demie d’incarcération, Cassy aura au moins eu le temps de réfléchir à son avenir politique… ou de rédiger le premier chapitre de ses mémoires : “Dix-sept jours sans les Nippes : carnet d’un sénateur incompris”. Une œuvre qui pourrait bien, qui sait, se retrouver bientôt sur les étagères aux côtés des classiques de la littérature carcérale.

Reste la grande question : cette libération est-elle un triomphe de la justice, un chef-d’œuvre de la diplomatie, ou tout simplement un nouvel épisode de la grande comédie nationale ? Peu importe, finalement. Ce qui est certain, c’est que Nenel Cassy, loin d’être affaibli par ses 17 jours de repos forcé, est ressorti plus combatif que jamais. Ses partisans, eux, ont déjà tranché : "La vérité a triomphé !"

Dans un pays où chaque page judiciaire se lit comme un roman-feuilleton, le retour de Cassy promet déjà de nourrir les prochains chapitres. Et, qui sait, peut-être bientôt une adaptation en série télévisée : “Nenel et la Justice, saison 2”.

La Rédaction de StandardMania 
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