À l’occasion du 222e anniversaire du Drapeau haïtien, Smith Augustin en figure de proue d’un sursaut patriotique


Port-au-Prince, 18 mai 2025 | Par StandardMania –

En ce 18 mai 2025, date commémorative de la création du drapeau haïtien à l’Arcahaie, la République d’Haïti rend hommage à l’un des plus puissants symboles de son histoire : le bicolore bleu et rouge, tissé du sacrifice de ses ancêtres et des espoirs de ses enfants. Parmi les voix qui se sont élevées pour marquer cette occasion, celle du Conseiller-Président Smith Augustin a particulièrement retenti, vibrante d’émotion et de profondeur historique.

Sur son compte X, Smith Augustin a partagé : « Ayiti cheri, 18 me 1803 - 18 me 2025 : Yon sèl drapo, yon sèl pèp, yon sèl nasyon… N ap leve kanpe kanmenm ! »

Cette déclaration, simple mais forte, appelle au réveil d’une conscience nationale autour du drapeau, qu’il érige en flambeau d’unité et de détermination dans un pays qui cherche à se relever de ses fractures. À travers ces mots, Smith Augustin assume pleinement un rôle de rassembleur, d’homme d’État enraciné dans l’idéal de 1803 : la souveraineté du peuple haïtien.

Dans une envolée lyrique, le Conseiller-Président a aussi convoqué la plume de Jacques Roumain, pour rappeler l’intimité viscérale entre le citoyen haïtien et sa terre natale : « Si l’on est d’un pays, si l’on y est né, comme qui dirait : natif-natal, eh bien, on l’a dans les yeux, la peau, les mains (…) c’est une présence dans le cœur, ineffaçable, comme une fille qu’on aime… »

Ces mots choisis, tirés de Gouverneurs de la rosée, ne sont pas fortuits. Ils illustrent la vision d’un dirigeant qui voit dans l’identité haïtienne une richesse charnelle et spirituelle, un enracinement profond dans la culture, le sol et l’histoire.

Autour de cette parole forte, d’autres institutions ont pris le relais pour saluer le drapeau et ses enseignements. Dikel Delvariste, Directeur Général de l’INFP, a évoqué le rôle du bicolore dans la transmission des valeurs et l’éducation de la jeunesse. Théophil Jasmin, Directeur Général de la DINEPA, a vu dans le drapeau un flambeau de dignité et de résilience, au même titre que l’eau potable, source de vie et de souveraineté. Quant à la plateforme Résistance Démocratique (RED), elle a, sous l’impulsion de son Secrétaire général Rénald Lubérice, appelé à un sursaut citoyen, autour de la démocratie, de l’inclusion et de la justice sociale.

Mais c’est bien la parole de Smith Augustin qui a donné le ton à cette journée de mémoire. En reprenant le triptyque « yon sèl drapo, yon sèl pèp, yon sèl nasyon », il fait du 18 mai non seulement un rappel historique, mais un programme politique, une feuille de route morale pour un peuple en quête de cohésion. Dans le tumulte des crises, son message se pose comme un phare : l’Haïti d’aujourd’hui peut renaître par la fidélité à l’idéal de ses fondateurs.

Plus qu’un symbole, le drapeau devient ainsi, sous l’élan présidentiel, une promesse de relèvement, un appel à la dignité retrouvée, à l’unité reconstruite, à la démocratie vécue.

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